Le gouvernement de l'Ontario réduit la possibilité de débattre sur des enjeux cruciaux
Cette semaine, le gouvernement de l'Ontario a informé plus de 10 % des députés provinciaux qu'ils ne pourraient plus prendre la parole lors des déclarations ministérielles, ni diviser le temps de parole afin de permettre à plus d'un député de s'exprimer sur les projets de loi des membres privés.
Demain, c'est la Journée nationale de la sensibilisation à la traite des personnes, et je suis fière de partager qu'à l'automne dernier, j'ai fait adopter mon Projet de loi 41, Loi de 2023 sur la protection contre les dettes contractées sous la contrainte dans un contexte de traite de personnes, qui a reçu le soutien de tous les partis. Cependant, malgré le large soutien de ce projet de loi, on m'interdit de prendre la parole lors de la déclaration ministérielle sur la traite des personnes.
C'est un exemple décourageant de la manière dont le gouvernement actuel continue de limiter le débat et de faire taire les voix sur des questions cruciales. Refuser à plus de 10 % des députés de s'exprimer sur des sujets importants comme la traite des personnes signifie que de nombreux Ontariens se retrouvent sans représentation dans les discussions qui les affectent.
Il est dommage que les actions du gouvernement soient dictées par le partisanisme plutôt que par un véritable désir de servir le public. Cette décision de faire taire ses critiques est inutile et constitue un recul pour garantir que toutes les voix à l'Assemblée législative soient entendues.